Les équipes de la SWDE se mobilisent pour assurer une eau de qualité du captage au robinet. La SWDE développe une politique de gestion préventive et proactive. Elle informe ses clients en toute transparence.

échantillons prélevés en 2021

69.700

analyses effectuées en 2021

Un contrôle assidu

Ce qui représente

paramètres

échantillons

analyses opérérés en 2021
pour des clients extérieurs
( Service Public de Wallonie, Forces armées,
intercommunales, sociétés privées)

Une eau de distribution surveillée en permanence

échantillons d’eau distribuée

dont

6.887

aux robinets du consommateur

En 2021,
l’eau distribuée a atteint un taux
de conforlité global de

4 . 1

Six ans pour
déployer les PGSSE

Pollutions accidentelles, défaillance d’une station, épisode de turbidité … autant d’événements qui peuvent détériorer la qualité de l’eau produite et fournie par la SWDE. Pour anticiper et éviter les complications qui pourraient déboucher sur des situations de crise majeures, une cellule interne composée de 5 personnes a été mise en place pour élaborer des procédures d’analyse rigoureuses – un Plan de Gestion de la Sécurité Sanitaire de l’Eau ou PGSSE (Water Safety Plan – WSP en anglais).

Ce PGSSE consiste en une approche globale visant à garantir en permanence la sécurité sanitaire de l’approvisionnement en eau destinée à la consommation humaine (EDCH).

Promue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 2004, cette stratégie générale de gestion préventive et d’anticipation constitue un des axes majeurs d’évolution de la réglementation européenne en matière d’EDCH pour les prochaines années (nouvelle directive européenne 2020/2184 relative à la qualité des EDCH). C’est précisément pour élaborer un tel plan que le laboratoire a mis sur pied une cellule PGSSE.

La SWDE dispose désormais de six années pour déployer ces plans sur l’ensemble de son réseau.

L’objectif d’un PGSSE est de garantir que l’eau est potable à chaque moment grâce à la connaissance et une surveillance adaptée des points les plus délicats pour la qualité de l’eau. Nous devons être en mesure de les identifier en réalisant une analyse des risques. Concrètement, les équipes doivent établir une « fiche d’identité » pour chacun des ouvrages en identifiant – sur l’ensemble du réseau – les possibles évènements dangereux (inondation d’un captage, par exemple) et les dangers pour la santé humaine qui y sont associés.

Pascale Picron

Responsable cellule PGSSE

4 . 2

Publications scientifiques :
une vitrine de notre savoir-faire

Depuis 2013, le laboratoire de la SWDE initie des activités de R&D (Recherche & Développement) structurées à travers des programmes scientifiques qui bénéficient de financements régionaux ou européens. En 2021, une série d’articles ont ainsi été publiés dans des revues scientifiques renommées.  

Dans cet esprit, les équipes de recherche du laboratoire se sont notamment investies dans le programme transfrontalier DIADeM (Développement d’une approche intégrée pour le diagnostic de la qualité des eaux de la Meuse) traitant de la thématique des polluants émergents dans l’eau (résidus de médicaments, perturbateurs endocriniens, etc.). Comme ces études sont menées avec beaucoup de professionnalisme selon une méthodologie éprouvée, les résultats des recherches sont régulièrement publiés sous forme de rapports accessibles via le site de la Région wallonne ou d’articles publiés (en anglais) dans de prestigieuses revues scientifiques. En 2021, ce ne sont pas moins de 5 articles en rapport avec le programme DIADeM qui ont ainsi fait l’objet d’une publication. 

Sébastien Ronkart

 Manager du Laboratoire

Pour la SWDE, chaque publication est un label de qualité pour nos activités de R&D. Cette renommée contribue grandement à la notoriété de notre laboratoire et nous permet notamment de collaborer avec les meilleures équipes scientifiques. Pour le programme transfrontalier DIADeM par exemple, nous avons notamment travaillé avec les universités de Reims Champagne-Ardenne, Namur et Liège, ainsi qu’avec le Centre d’Économie Rurale (CER) de Marloie. Si nos premiers programmes de recherche ont essentiellement servi à développer des méthodes d’analyses et des outils pour procéder à des recherches de molécules, nous sommes désormais en mesure d’utiliser ces protocoles pour participer à des programmes ambitieux. Cette démarche d’excellence est une formidable vitrine pour notre laboratoire.

4 . 3

Plus d’un million
d’échantillons prélevés

Le 18 août 2021, le service qualité du laboratoire de la SWDE a analysé son millionième échantillon d’eau. Cette impressionnante performance résulte d’un système de traçage draconien qui existe depuis 62 ans.  

Chaque jour, les 15 agents préleveurs attachés au laboratoire d’analyse de l’eau parcourent le territoire de la SWDE pour prélever des échantillons aux quatre coins de la Wallonie. Ces prélèvements, qui ont lieu du captage au robinet du client, sont alors confiés aux 35 membres du personnel du laboratoire. Dotées d’une réputation qui a depuis longtemps dépassé les frontières de notre pays, ces équipes réalisent des batteries de tests de qualité dans plusieurs domaines différents (chimie minérale, chimie organique, chimie bactériologique) afin de s’assurer de la parfaite qualité de l’eau produite et distribuée par la SWDE.  

C’est ainsi que tous les ans, le laboratoire d’analyse réalise et teste environ 30.000 prélèvements d’eau de distribution. Tous les résultats de ces analyses sont dument numérotés, notifiés (date et lieu du prélèvement, noms du préleveur, résultats obtenus, etc.) et archivés dans une énorme banque de données. Le 1.000.000e échantillon a ainsi été prélevé le 18 août 2021 pour un contrôle de la qualité de l’eau au niveau du château d’eau de Buret (non loin de la frontière luxembourgeoise). Pour l’anecdote, le premier échantillon tracé et numéroté a été prélevé par les équipes du laboratoire le 27 février 1960. Il s’agissait du contrôle de la qualité de l’eau de « Ouffet Ellemelle » dans le Condroz Liégeois (un mélange d’eau d’une galerie et d’une émergence).

...

Chaque échantillon prélevé dispose d’un numéro d’identification unique. Cette typologie nous permet de connaître la provenance de chaque échantillon est d’en établir la traçabilité. Comme des centaines d’analyses peuvent être effectuées sur un seul échantillon, nos banques de données renferment plus d’une centaine de millions de résultats consultables.